Le fort de Pugey est construit au point haut de la crête, culminant à 494m, séparant Pugey de Larnod entre 1890 et 1892, pour prolonger au sud, le camp retranché de Besançon, et interdire l’arrivée de l’ennemi par l’ancienne route d’Ornans, et l’extrémité du plateau.
Il fait partie du camp retranché de Besançon et plus généralement du système Séré de Rivières, vaste ensemble de camps et lignes de défense construit le long des frontières nord et est, après la défaite de 1871. Ses particularités sont d’être creusé en caverne, disposition unique sur la place de Besançon et d’avoir des casemates de défense des fossés réalisées en béton de forteresse, dont le liant venait d’être mis au point.
L’emprise militaire du fort est cédée par l’armée à la fin des années 1950. L’ouvrage est propriété de la commune de Pugey sauf le magasin à poudre qui est situé sur celle de Larnod. Une partie des bornes d’emprise du terrain sont encore visibles.
Sur le site fortifié de Pugey se trouvent diverses constructions militaires (un ouvrage enterré pour 176 hommes, un magasin à poudre en caverne de 1889, un chemin stratégique les joignant, un dispositif de récupération des eaux de pluie et sa citerne construits en 1891).
Toutes les parties de l’ouvrage au contact de l’extérieur sont réalisées en béton atteignant par endroits 2,50 m d’épaisseur. C’est la première fois que ce matériau était utilisé sur les fortifications à Besançon. Epargné par les combats, ce fort a servi un temps de lieu d’entraînement au groupe de résistance Guy Mocquet qui y fit des essais d’explosif avec des obus de 75 mm récupérés aux forts de Fontain et de Planoise.
L’association AVALFORT fait visiter les parties extérieures et intérieures de fort lors de manifestations comme les Journées du patrimoine.
visite virtuelle du fort de Pugey
Dernières actualités…